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Missisa's reading
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31 janvier 2013

Zadig ou la Destinée

zadig Zadig ressemble à Candide : histoire d’un homme raconté au travers de contes philosophiques.

Ici, Voltaire s’est inspiré d’un conte persan. 19 petites histoires sont contées au cours desquelles Zadig rencontre un borgne, un envieux, une femme battue… (on dirait Jésus). Les histoires se déroulent en Orient. Zadig est un homme bon, qui aime à changer les coutumes orientales ; il résout également des énigmes et son amour pour la reine Astarté manque de lui ôter la vie.

 

Ces petites histoires se lisent très facilement et sont assez plaisantes. Pour ceux qui passent le bac de français et ont Zadig à lire, un conseil : lancez-vous :  c’est assez sympa comme livre.

Zadig ou la Destinée de Voltaire, Folio Classique, 155 pages.

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26 janvier 2013

MILLE SOLEILS SPLENDIDES

milles-soleils-splendides[1]Voilà un livre qui ne laisse pas indifférent, dont l’histoire hante l’esprit ; un livre qui nous apprend beaucoup sur la condition féminine en Afghanistan : c’est un roman mais sur fond de vérité : il nous fait froid dans le dos.

Mille soleils splendides (phrase extraite d’un poème) raconte la douloureuse histoire de deux femmes afghanes et de l’Afghanistan en fait. Elle commence en 1959 et se termine en 2003. (1978-1992 invasion soviétique, 1992-1996 guerre civile,1997-2001 talibans).

Même si l’on sait ce qui s’est passé là-bas, lire cette histoire, c’est vivre et ressentir ce que les femmes endurent, c’est comprendre ce que l’on a entendu d’une oreille distraite aux informations. C’est ne pas se voiler la face, faire semblant de ne pas savoir.

Ce livre est formidable, difficile de le lâcher ; c’est avec beaucoup de compassion que j’ai suivi la vie de Mariam et je ne m’en sort pas indemne. Je vais très rapidement lire un autre livre de ce même auteur et en parlerai ensuite.

  Quelques informations prises sur wikipédia

L'éducation pour les garçons ne fut pas une priorité pendant le régime des talibans, tandis que les filles en furent complètement bannies.

Les Afghanes portant un voile grillagé de toile obéissent à la tradition islamique la plus sévère.

L'éducation est maintenant disponible pour les garçons et pour les filles.

Le niveau d'alphabétisation de la population est estimé à 43,1 % pour les hommes et 12,6 % pour les femme[]. En Afghanistan, beaucoup de filles ne reçoivent aucune instruction. Même celles qui vont à l'école n'y restent en général pas plus de quatre ans. Dans certaines familles sans descendant mâle, les parents font passer leur fillette pour un fils. Histoire de sauver les apparences (les familles sans garçon sont regardées avec mépris et pitié) mais surtout de lui assurer une éducation. Il n'y a pas de statistiques sur ce phénomène. Une seule certitude : il touche toutes les régions du pays et toutes les classes sociales

 Mille soleils splendides de Khaled Hosseini domaine étranger 10/18

Livre lu pour le Challenge Petit Bac 2013, catégorie : Phénomène météorologique

12 janvier 2013

LE VIEUX QUI NE VOULAIT PAS FETER SON ANNIVERSAIRE

le-vieux-qui-ne-voulait bis Premier livre lu dans le cadre du prix du club des lectrices, ce livre est un petit bijou.

 Quel divertissement ! J’ai beaucoup ri et suis persuadée qu’il va faire l’objet d’un film ; je déteste regarder un film dont j’ai lu le livre mais là je sauterai dessus car je suis certaine qu’il sera très drôle et j’aimerais bien voir tous ces personnages prendre vie et assister une fois de plus à leurs péripéties.

 

La couverture distille de petits indices sur l’histoire : on y voit un homme d’âge très mûr en pyjama (porté par-dessus une chemise et une cravate) et chaussons de velours rose. Dans la poche de son pyjama un bâton de dynamite promet beaucoup d’explosions. Il se tient très droit dos à une porte au-dessus de laquelle l’idéogramme vert indique la sortie de secours. Enfin, à ses pieds, une peluche qui ne ressemble à rien, ou à un cochon mêlé d’éléphant rose. Le tout sur fond vert.

Explication : l’homme d’âge très mûr prend la poudre d’escampette à quelques minutes de fêter son centième anniversaire dans sa maison de retraite. Il entame une escapade de quelques mois et ses aventures vont l’amener au gré de son chemin à faire des rencontres inattendues et à vivre des événements hilarants.

 Chaque chapitre de ce roman évoque en alternance  la vie présente d’Allan Karlsson et sa vie passée. Il commence en 2005 lors de son évasion de la maison de retraite pour le premier chapitre et en 1905 lors de sa naissance pour le second.

 

Au début de l’histoire, Allan s’échappe donc seul par la fenêtre de sa chambre avant que sœur Alice ne vienne le chercher pour la petite fête qu’elle a organisée. A la fin du livre on nous raconte l’arrivée du nonagénaire dans la maison de retraite et sa rencontre avec cette sœur : « Il fut accueilli par sœur Alice, qui avec un sourire aimable lui fit perdre toute sa joie de vivre en quelques minutes simplement en lui faisant part du règlement intérieur : interdiction de fumer, interdiction de boire de l’alcool et interdiction de regarder la télévision après 23 heures. Elle précisa que le petit déjeuner était servi à 6h45 en semaine et une heure plus tard les jours fériés. Le déjeuner à 11h15, le goûter à 15h15 et le dîner à 18h15. Tout pensionnaire arrivant après ces heures-là s’exposait à être privé de repas. Ensuite sœur Alice énuméra les règles concernant la douche, le brossage des dents, les visites venant de l’extérieur et les visites entre résidents.

-       Est-ce qu’on peut chier quand on veut, au moins ? demanda Allan. »

 Ce roman évoque de façon très drôle les rencontres que l’on peut faire dans la vie, les chemins escarpés que l’on décide de prendre et qui nous mènent quelque part, les décisions que l’on prend et leurs conséquences. Dans cette histoire Allan rencontre des gangsters très bêtes ou humains (à qui il arrive des tuiles très comiques), un vendeur de hot-dogs presque ultra-diplomé dans nombre de disciplines, une femme qui jure comme un charretier et élève un éléphant dans sa grange, le frère d’Einstein (Herbert, qui a le cerveau d’une huitre), un flic sans amis….

 

S’il on peut en tirer un message ce serait :  osez prendre des risques, osez tout lâcher quand une situation ne vous va pas et partez pour de meilleurs horizons (Allan est en Suède, en Chine,  passe par l’Himalaya, la Sibérie,  les Etats-Unis, Bali….).

 

Finalement, et dernier message,  à l’issue de la lecture, vous ne regarderez plus jamais les vieux  de la même manière.

LE VIEUX QUI NE VOULAIT PAS FETER SON ANNIVERSAIRE de Jonas Jonasson Pocket  507p

 

2 janvier 2013

LE MYSTERE DE LA CHAMBRE JAUNE

le_mystere_de_la_chambre_jaune                      Le Mystère de la Chambre Jaune     

De Gaston Leroux. Aux éditions : Lire c’est partir. A partir de 10 ans, version abrégée.

4ème de couverture : Qui a tenté de tuer Mademoiselle Stangerson alors que la porte de sa chambre et les volets de sa fenêtre sont restés fermés de l’intérieur ? Et par où l’assassin a-t-il pu s’enfuir de la Chambre Jaune ? Grâce à son raisonnement de fin limier, le jeune reporter Rouletabille va dénouer les ficelles de ce mystère devenu célèbre.

   Comme je le disais dans l’article consacré au petit bac j’ai lu ce livre parce que je l’avais commandé pour un de mes neveux et quand j’ai voulu l’emballer il m’est resté collé dans les mains : je ne pouvais pas le lâcher sans l’avoir lu. J’aime lire les classiques ou plutôt avoir lu les classiques : certains sont, je dois dire, assez difficile à engloutir, et après j’en suis très fière. La définition de « classique » est très vague et j’ai l’impression que cette appellation est assez subjective (mise à part la définition dans l’absolue de « roman qui s’appuie sur les valeurs du classicisme ». Je fais une différence entre les livres classiques et les très classiques : pour moi, les « très classiques » sont des romans ayant eu un impact sur leur siècle et ayant été unanimement reconnus :  je les situe avant le XIXème siècle ; ensuite, les « classiques », mêmes valeurs que les précédents, ils appartiennent au XIX et milieu du XXème . Un classique est pour moi un livre qu’il faut avoir lu.

   Bref, j’ai lu le Mystère de la Chambre Jaune et même en abrégé c’est un livre qu’on ne lâche pas, il m’a donné envie d’en lire d’autres du même auteur. Le suspense est constant, pour les jeunes lecteurs les dessins non seulement alimenteront leur imagination mais les plongeront aussi dans l’ambiance du début du XXème siècle : lampes à pétrole, décor de chambre, vêtements, plumes pour écrire, ainsi que l’écriture de l’œuvre et son langage soutenu : « A ce moment nous entendîmes du bruit dans la chambre d’à côté » ou « Cette fois nous ne vîmes point l’hôte, […] » ou alors « - Nous le touchions ! répétâmes-nous, […] ». J’ai trouvé également l’œuvre originale quand on y voit des dessins représentant un plan du pavillon, ce qui est également parfait pour les lecteurs  qui pourront suivre Rouletabille, le jeune reporter de l’Epoque, dans ses investigations et sa surprenante décision finale lorsqu’il annonce le nom de l’assassin. 

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